Storytelling : être soi pour mieux vendre – Interview avec Loreleï Adam de Storytellini
Je ne sais même pas par où commencer pour te parler de cette interview. J’ai pris un plaisir dingue à la réaliser et à partager ce moment avec Loreleï.
On a parlé de raconter son histoire pour vendre plus facilement ses offres. Des blocages que l’on peut rencontrer aussi pour parler de soi. Loreleï a une énergie assez indescriptible. C’est un vrai rayon de soleil et je te laisse découvrir son univers !
Jérémy : Peux-tu te présenter un petit peu et nous expliquer ce que tu fais ?
Loreleï : Je m’appelle Loreleï, prénom un petit peu compliqué à dire et à écrire. Je dis souvent à mes clients c’est « L’eau-Re-L’ail ». Je suis copywriter spécialiste du storytelling et du Personal Branding. En gros, j’aide les marques à passer d’une marque anonyme au coup de cœur de l’année !
C’est ce que j’essaye de mettre en avant là-dessus. Ca fait peu de temps que je me suis lancée, on en reparlera après.
Jérémy : Qu’est-ce que le storytelling, le copywriting et le branding de marque ?
Loreleï : Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus. Ma vision du storytelling, c’est d’essayer d’écrire un scénario pour vendre sa marque. C’est une manière de trouver les mots pour faire visualiser aux gens les avantages d’un produit tout en les faisant rêver. Ça reste créatif, même si je pense que tout le monde peut faire du storytelling à partir du moment où on accepte de se dire que dans notre histoire il y a quelque chose qui peut faire rêver les gens. Le storytelling, ça sert vraiment à renforcer la confiance de notre communauté.
Le copywriting c’est plutôt une technique marketing qui permet vraiment de mettre en avant les avantages d’un produit très rapidement avec des phrases d’accroche percutantes. C’est surtout d’aller plus loin que les caractéristiques de ton produit, en trouvant les vrais avantages du produit pour ton client.
Par exemple, si tu vends un disque dur externe, l’avantage final de ton produit c’est que ça permet au client de stocker ses souvenirs d’enfance.
Jérémy : J’ai le sentiment qu’avant de raconter l’histoire de sa marque ou même lorsqu’on est solo preneur, ça demande une part d’introspection ?
Loreleï : Complètement. J’ai beaucoup de clients qui me disent qu’ils veulent développer le storytelling de leur marque mais qu’ils ne savent pas quoi dire sur eux, qu’ils ont l’impression que leur vie n’est pas assez intéressante. C’est pour ça qu’à chaque fois que je rédige une page à propos pour un client, j’ai une heure et demi d’entretien avec eux. On parle de tout ce qu’ils ont traversé pour arriver jusque-là et pour trouver leur proposition de valeur unique. Qu’est-ce qui fait que sur le marché, ils ont ce plus que les autres n’ont pas ? Quelle est leur personnalité, leur motivation…
Quand tu arrives à trouver ton positionnement, tu peux faire de la création de contenu sur les réseaux sociaux, via ton histoire pour attirer les gens, sans faire un discours de marketing agressif.
Le storytelling c’est l’inverse du marketing agressif, où t’es là juste pour vendre tes produits. Quand tu fais du storytelling, tu es dans le partage continu et surtout dans la transparence et l’éthique à 400% !
Jérémy : Comment fait-on pour arriver à savoir qui l’on est et mettre des mots là-dessus ? Est-ce que tu as des petites astuces pour que ce soit écrit de manière sexy, pour l’utiliser ensuite dans sa communication ?
Loreleï : Pose-toi des questions comme : quelle est ta mission ? Qu’est-ce que tu veux offrir aux autres ? Dans le fond, on a toujours la mission de faire de l’argent, faut être honnête mais notre mission va être en plus d’apporter un bénéfice à quelqu’un. Pour quelqu’un qui ne maitrise pas la comptabilité, ça peut être de faire un logiciel 100% optimisé, très simple à comprendre et qui peut servir à toutes les personnes qui lancent un business plan.
Il y a énormément de développement personnel dans le storytelling. Je vais toujours poser la question POURQUOI. Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi ta mission c’est ça ? Quel a été le déclencheur dans ton parcours ? Pourquoi as-tu eu envie de faire ce projet ? Quelles rencontres t’ont amené jusqu’ici ?
Jérémy : Beaucoup de personnes me disent « je n’ose pas trop communiquer, j’ai peur de trop me livrer et de trop raconter ma vie. Les gens s’en fichent de ma vie ». Comment tu vois ça ?
Loreleï : Plus on a de faiblesses qui nous parlent, plus ça fait notre force. C’est justement toutes les difficultés qu’on a eu qu’il faut pousser. Je demande souvent « pourquoi ça n’a pas marché à ton avis » ?
Qu’est-ce que tu peux dire par rapport à ça ? Quelles sont les leçons que tu as apprises de ton histoire et qui t’amènent aujourd’hui à être ici et à avoir cette niaque ?
Je vais rebondir sur ça, il y a tellement de personnes qui lancent leur projet aujourd’hui avec la situation actuelle, qu’il faut trouver un moyen de se démarquer. Il ne faut pas faire le énième produit au milieu de la masse. Le storytelling aide à te démarquer complètement de tous les autres entrepreneurs, qui ont peur de parler d’eux. Ton avantage c’est de te dire, ok je vais être moi et les gens vont m’apprécier pour ce que je suis et vont apprécier ma marque parce que c’est moi. Ils vont acheter des produits parce que ce sont MES produits. C’est génial !
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Jérémy : Récemment, tu as fait un post sur ton papa et ça m’a beaucoup touché. C’est un post très personnel et fort qui connecte encore plus avec ta communauté. Je pense que la plupart des gens n’osent pas se livrer alors que c’est juste ouf. Est-ce que tu recommanderais aux personnes d’aller aussi loin ou ça dépend des offres qu’ils vendent et de leur positionnement ?
Loreleï : Je dirai qu’en fait c’est directement lié à ton caractère et ton histoire. Par exemple avec mon père, il me racontait des histoires depuis que j’étais toute petite. Donc il avait cette capacité à rendre des histoires très tristes car il avait une vie très triste absolument incroyable. C’était un personnage, tout le monde disait ça. Daniel, il n’y a personne d’autre qui lui ressemble. Et moi il m’a transmis cette histoire là et je me suis dit c’est important de parler de ça parce que le deuil de mon père fait parti de ma personnalité aujourd’hui.
Le fait de me relever du deuil m’a permis de me donner une niaque incroyable et une force au quotidien que j’adore. Je ne remercie pas la vie pour ça car je suis malheureuse mais en même temps ça fait 10 ans et ça m’a construite.
Aujourd’hui je peux en parler car c’est lié à ce que je fais, à ma force, à mon état d’esprit et à ce que j’ai envie de transmettre à mes clients.
Jérémy : Ça fait combien de temps que tu t’es lancée dans ton activité et comment c’est venu ?
Loreleï : COVID ! Avant je travaillais sur les plateaux de tournage, j’étais assistante réalisation pour les séries télé, téléfilms. J’habite dans le sud donc j’arrivais à trouver des tournages pas loin de chez moi. J’ai toujours adoré écrire en fait. L’écriture scénaristique c’était ma passion depuis toujours mais je savais que c’était dur de trouver un boulot dans le scénario. C’est compliqué d’en vivre, faut partir à Paris ou avoir d’excellents rapports avec des équipes.
Sur les tournages ça se passait plutôt bien, j’avais pas mal de contrats car me je donnais à fond ! Je pouvais mettre ma santé de côté presque pour qu’un tournage se passe bien. C’était très dur pour moi car je ne me sentais pas utile dans ce que je faisais.
J’ai eu cette période dépressive où je me suis vraiment remise en question. J’ai fait des études de cinéma pour arriver sur un plateau de tournage. Je me suis dit, il y a tous tes collègues qui t’envient parce que toi t’es intermittente, t’arrives à bien en vivre etc. et t’es pas heureuse !
Qu’est-ce que tu veux en fait ?! Du coup j’ai eu cette période de remise en question et le COVID est arrivé. Je me suis mise à écrire des nouvelles. Je suis passionnée par tout ce qui est enquêtes criminelles donc je suis partie dans un roman hyper noir. Ça m’a fait beaucoup de bien d’écrire, je me sentais moi-même.
La rédaction web est arrivée, j’ai fait une formation avec Patrice Khal dans ce domaine. Je trouvais ça hyper intéressant mais je ne voulais pas écrire des articles de blog. Ce n’était pas mon truc. Je me suis dit faut que j’aille plus loin, j’ai autre chose à faire et des histoires à raconter.
Donc rédaction web, copywriting, c’est super intéressant mais un peu agressif dans la manière de parler. Quand tu penses à coppywriting, tu vois les publicités à tout va. Moi je voulais être 100% éthique tout le temps.
Jérémy : c’était quelque chose d’hyper important pour toi l’éthique ?
Loreleï : C’était vraiment ça ! Lorsque je parlais à ma famille du copywriting, ils me disaient que ce n’était pas du tout moi. Et je leur disais que si, il y a quelque chose à faire ! Faut sortir le meilleur de ça, tout le côté psychologique, persuasion qui est merveilleux. Comprendre les mécanismes de la communication verbale, non verbale, aider les gens à visualiser et en faire quelque chose de très éthique. Qui nous fasse rêver et sortir un peu de ce commun des mortels.
Jérémy : C’est énorme parce que je t’ai découvert récemment et je n’aurai pas su dire depuis combien de temps tu t’es lancée parce que je trouvais que c’était vraiment juste et touchant dans les mots que tu emploies. J’ai le sentiment que tu as trouvé ce pourquoi tu étais vraiment faite et à créer un business autour de ça au service des autres.
Loreleï : Plus que jamais, je vis aujourd’hui ma meilleure vie. Je suis épanouie sur beaucoup de choses. Quand je faisais des tournages, je voyais peu ma famille. C’était très dur pour moi d’être loin d’eux.
Jérémy : Quand les tournages se sont arrêtés, tu as voulu rapidement te mettre là-dedans ? C’était une évidence pour toi ?
Loreleï : C’est malheureux à dire mais je commençais à avoir l’angoisse quand on m’appelait pour des tournages. On m’appelait une semaine avant le tournage en me demandant si j’étais disponible et je faisais une crise d’angoisse. Donc je sentais que quelque chose n’allait pas du tout.
Mon corps parlait pour moi alors qu’une fois que j’étais sur les tournages, j’aimais beaucoup être avec les gens et de les aider. Mais on était beaucoup et il n’y avait pas cette relation que tu as en tant que storyteller où je peux être seule à seule avec mon client pour résoudre son problème, l’aider et l’accompagner. Là je me sens maintenant super utile !
Je me suis formée rapidement ! Mon formateur c’était Patrick et je suis tombée sur sa page de vente, que je trouvais très éthique ! Je me suis sentie bien quand j’ai vu ça et je me suis inscrite à la formation. Patrice a un groupe Facebook dans lequel on n’arrête pas de communiquer d’un qu’on a un problème. Même moi ça peut m’arriver de poser des questions.
Il y a ce côté entraide et bienveillance que je recherche non-stop dans tout ce que je fais, même avec mes clients. Je dis à mes clients si vous voulez bosser avec moi c’est confiance, bienveillance et on parle ! S’il y a quelque chose qui ne va pas on le dit, ce genre de choses.
Jérémy : Tu penses que c’est important d’être bien entouré(e) ? Le côté groupe pour lancer ses projets et les développer ?
Loreleï : Quand t’es solo preneur, je trouve que c’est très important parce que tu as cette sensation d’être tout seul dans ce que tu fais. Tu peux facilement remette en cause ton projet pour n’importe quoi. Si t’arrives pas à vendre un produit à un moment, parce que ce n’est pas la période où tu n’arrives pas à trouver le meilleur message pour t’adresser à tes clients, tu perds espoir. Tu veux arrêter alors qu’en fait non il ne faut pas arrêter, faut chercher des solutions. Aujourd’hui on a internet et il y a mille solutions partout. Tu peux investir dans une formation qui va t’aider à améliorer tel ou tel point. Mon mindset c’est de me dire j’ai un problème, comment je peux le régler. Et non pourquoi j’ai ce problème ? C’est vraiment le comment !
Jérémy : C’est aussi sortir du côté victime où parfois tout est de la faute des autres alors qu’il faut se demander comment je peux changer les choses. As-tu aujourd’hui encore beaucoup de remises en question ou c’est plus fluide avec le fait d’avoir trouvé ce que tu aimes vraiment ?
Loreleï : J’ai un gros manque de confiance en moi, même si je passe outre avec l’écriture. Maintenant j’arrive à voir tout ce qui est positif que j’ai fait. Je note aussi, je fais une to-do List et c’est cool de voir son avancement dans la journée. Des fois je me dis que je n’ai pas fait tout ce que j’avais prévu mais en même temps il m’arrive d’avoir 6 ou 7 clients à la fois ce qui est énorme.
Jérémy : Comment tu conseillerais/rassurerais des personnes qui trouvent que leur histoire n’est pas assez bien ?
Loreleï : Les personnes auxquelles je me compare sont des personnes qui m’inspirent. J’ai envie de me dire, je voudrais ressembler à cette personne-là. Grâce aux réseaux sociaux, sur les 2 personnes qui m’inspirent le plus, il y en a une avec laquelle je travaille, ce qui est complètement fou. Et la deuxième, je discute souvent avec elle et on a le même caractère toutes les deux. On manque de confiance en nous et aujourd’hui c’est une inspiration pour énormément de gens.
C’est terrible parce que tu te dis, j’aimerais être comme elle mais elle il y a trois ans, elle était comme toi. Donc moi ça me motive car je me suis lancée en entreprise début janvier et je me dis voila où je voudrais être dans 3 ans. Qu’est-ce qu’il va falloir que je fasse pour faire ça ? Qu’est-ce qu’eux ont mis en place ? Le but c’est de discuter avec ces personnes là si tu peux. Chercher à comprendre leurs parcours et par quelles étapes elles sont passées. Elles ont toutes manqué un peu de confiance à un moment donné et vécu des difficultés et elles se sont toujours relevées.
Jérémy : Est-ce que c’est important d’après toi, d’avoir une vision claire d’où on veut aller ?
Loreleï : C’est pas forcément obligatoire parce que tu peux avoir des gens qui peuvent t’aider à trouver ta voie.
Je pense à une cliente, qui a écrit un livre et qui veut devenir coach. Elle me dit j’adore le coaching mais je ne sais pas exactement qui je vais aider. Dans son parcours elle a quelque chose d’extraordinaire parce qu’elle a vécu des chocs traumatiques très forts et elle ne s’était pas rendu compte que c’était sa puissance.
Donc je lui ai dit qu’elle pouvait très bien devenir coach pour les personnes qui ont subi un choc traumatique et les aider à sortir de ça. C’est à force de discussions qu’on en est arrivé là et aujourd’hui elle sait qu’au fond d’elle, c’est ça qu’elle veut faire ! Ta voie tu peux la trouver à force de te poser des questions. Qu’est-ce que j’aime faire ? Pourquoi je le fais et pour qui ? Qu’est-ce que je ne pourrais jamais abandonner ?
On parle souvent d’avoir un marché de niche. Si tu es coach t’a peut-être moins de chance de sortir du lot parce qu’il y en a beaucoup et surtout si tu n’es pas spécialisé. Si tu es coach sportif par exemple pour les plus de 65 ans, là il y a plus de chance que tu sortes du lot. Le but, c’est de faire ta recherche sur ce qui existe déjà. Et si ce que tu veux faire existe déjà, demande-toi ce que tu peux améliorer. Qu’est-ce que tu peux apporter de plus ?
Jérémy : C’est important le côté inspiration. C’est toujours le juste milieu entre la comparaison, où on va avoir tendance à perdre confiance et le côté inspiration, où on veut ressembler à la personne.
Loreleï : Le plus important c’est surtout d’être à l’écoute des personnes. Comment ils ont vécu l’expérience avec toi ? Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux améliorer. Le côté bienveillant ! Il faut accepter la critique et être ouvert car c’est toujours très constructif.
Jérémy : Je trouve que ce n’était pas toujours facile de trouve l’équilibre entre raconter son histoire personnelle et l’histoire de sa boite. Je trouve que toi tu fais ça très bien en si peu de temps. Tu penses que ça passe par quoi pour arriver à avoir cette cohérence et à ce que ça fasse mouche rapidement ?
Loreleï : Il y a deux écoles. L’école de ceux qui veulent raconter leur histoire et la transmettre. Lorsque tu fais une page à propos par exemple, la première question n’est pas de dire « qui-suis-je ? », c’est plutôt « en quoi puis-je vous aider ?». Qu’est-ce que vous vous cherchez et comment moi je vais vous aider à atteindre cet objectif. Donc dans un 1er temps c’est : voilà le problème que vous rencontrez. Là tu peux amener pas mal de visualisation grâce au copywriting ou storytelling. Toujours en restant bienveillant, t’es là pour écouter ton client et résoudre son problème. Ensuite donc un second temps, tu parles de ton parcours. Il y a des gens pudiques qui n’ont pas envie de parler de tout ça. Ce n’est pas grave parce que si tu as une boutique de vêtements, tu peux dire que tu aimes la mode et comment tu en es arrivé là. Pas besoin que ce soit très personnel, c’est vraiment selon la sensibilité de chacun.
Jérémy : Parfois je veux faire une story et je me dis ce n’est pas foufou alors qu’en fait je crois que tout est important. Si c’est structuré c’est très puissant !
Loreleï : C’est l’atout du Personal Branding. Comment tu vas utiliser son histoire pour la partager aux gens. Tu fédères une communauté grâce au Personal Branding parce que c’est toi.
Jérémy : Tu penses que c’est la clé, de fédérer sa communauté autour de son histoire et de son message pour arriver à proposer et vendre ses offres ?
Loreleï : Oui je crois. Quand tu vois l’histoire d’Apple et leur storytelling c’est des mecs qui ont construit au tout départ leurs ordinateurs dans un garage. Et c’est quand tu vois où ils sont aujourd’hui que ça fait rêver. Tous les gens qui me disent que leur histoire n’est pas extraordinaire, je leur dis « mais attends, tu ne sais pas où tu seras dans 2 ans ». Le storytelling en fait, ça s’améliore avec le temps. Tu pars d’une base solide, de ce que tu as envie de faire qui est inspirant et après dans 6 mois ou plus ta page va changer.
Jérémy : Justement, comment fais-tu pour te renouveler ? Pour garder la base de ton histoire mais avec quelque chose qui évolue ?
Loreleï : Tu gardes toujours sur toi un petit carnet dans lequel tu vas noter les anecdotes de ton quotidien. Que ce soit avec ton client, dans ta famille, une pub que tu as vu à la télé qui t’a fait sourire. En fait tous ces moments où ton esprit fait cling ! Ça m’a fait sourire, ça parle à mes valeurs et à partir du moment ou ça correspond à tes valeurs tu pourras toujours en faire une petite histoire.
Jérémy : J’ai l’impression que tu associes souvent une valeur ou un côté émotionnel à une image réelle.
Loreleï : Complètement. C’est peut-être le fait que je fasse du cinéma au départ. Quand tu écris un scénario, l’objectif c’est toujours d’avoir des mots qui soient transmissibles en image. Ça m’a apporté une grande valeur je pense dans mon travail de storytelling. J’adore le cinéma et le montage donc je monte tout le temps ma tête les images à travers les textes, comme si j’écrivais un film.
Jérémy : Comment tu fais pour écrire pour quelqu’un, pour que ce soit toujours authentique et aligné à la personne ?
Loreleï : Beaucoup beaucoup de discussions et surtout une relation de confiance. Je leur dit que je suis plus qu’une prestataire, je suis leur partenaire. Je suis là pour vous aider à donner le meilleur de vous-même tout le temps. J’ai besoin que vous me parliez et que ce soit transparent. Je ne vais jamais juger quoi que ce soit. Au contraire je vais vous aider à en faire une force. Quand tu payes quelqu’un pour faire un travail, il y a beaucoup plus que ça, c’est vraiment un accompagnement.
J’ai une cliente que j’adore, qui vendait des masques et avait un peu de mal à faire grandir son business. Elle a vendu des masques à l’effigie du drapeau Breton et donc on est parti sur un storytelling ultra punchy et chauvin. Fin novembre, elle m’a envoyé un message et elle avait fait 6200 euros de CA en une journée. Parce que son storytelling était fort et elle s’est adressée aux bonnes personnes au bon moment avec le bon message !
Jérémy : Est-ce que ce n’est pas ça la clé justement, de trop en faire ? J’ai l’impression que souvent on se limite un peu.
Loreleï : Lorsque tu regardes un film, ça comme toujours très fort et ensuite le personnage galère un peu à remonter avant que ça remonte et se termine bien. C’est pareil quand tu écris ton storytelling.
Si tu fais une histoire linéaire ça ne va intéresser personne.
Tu veux faire grandir ton entreprise et te développer personnellement ?
Rejoins la Communauté GRAOU Académie pour gagner en clarté dans tes projets, te transformer personnellement et décupler ton énergie et ton bien-être au quotidien !.
Jérémy : C’est difficile lorsque tu n’es pas accompagnée en storytelling. Tu peux avoir l’impression d’avoir eu des moments forts mais est-ce que c’était vraiment en lien avec ton entreprise.
Loreleï : Quand tu ne t’y connais pas très bien en storytelling, c’est sympa d’avoir un prestataire qui est spécialisé là-dedans et qui va jouer un rôle de coach aussi en développement personnel. Qui va te montrer toutes tes forces. Tu ne réalises pas l’importance qu’elles ont toutes et à quel point ça peut être inspirant. Il ne faut plus avoir peur de te mettre en avant. On nous a souvent dit de rentrer dans le moule alors qu’il faut montrer sa personnalité.
Tu peux te poser la question, que disent mes ami(e)s de moi ? Ça va t’aider pour ton storytelling.
Jérémy : As-tu quelque chose à rajouter ?
Loreleï : Je pense que le plus important c’est de croire en soi et de se dire que ce que l’on fait va marcher. Il y a des méthodes de développement personnel qui permettent de travailler sur les pensées limitantes. Il faut se dire qu’on a un objectif et qu’on va l’atteindre !
Qu’on va tout faire pour et qu’il faut trouver comment l’atteindre.
Dès qu’on a une difficulté il faut rebondir tout le temps.
Les perdants sont les gagnants qui se sont arrêtés avant de réussir. Il faut toujours persévérer !
J’espère que cette interview t’aura plu !
Je t’embrasse fort et te dis à très vite pour un nouvel article. 🍻
Et en attendant, si tu as envie d’échanger avec moi ou simplement me suivre, il te suffit de cliquer sur les icones ci-dessous.
Jérémy
Interview très inspirante! Merci à vous deux pour toutes ces ouvertures vers une présentation sincère et motivante…
Merci Christine
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