Interview de Camille Griselin : choisir le bonheur !

Je suis très heureux de te retrouver aujourd’hui pour cette interview. Comme je te le disais en off tout à l’heure, je te suis depuis un long moment ! Je trouve qu’à chaque fois que je vois l’un de tes posts, il y a un petit tilt dans ma tête, ça m’apporte de la joie et du bonheur et du coup ça me tenait à cœur de t’interviewer.

Jérémy : Est-ce que tu pourrais te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas ?

Camille : Je suis dans le domaine de l’hypnose et du coaching depuis maintenant 11 ans. Ce n’est pas tout ce qui me caractérise mais c’est toute une philosophie de vie autour qui va au-delà de mon travail. Cette philosophie c’est d’être positif ! C’est d’arrêter de se mettre plein d’injonctions, d’arrêter de vouloir vivre des échecs, de souffrir, d’en baver pour arriver. Moi je suis convaincue qu’on peut y arriver facilement.

 

Jérémy : Est-ce que dans ce que ta vie, tu as cru à autre chose à un moment ?

Camille : Oh que oui ! Je crois que c’est parce que j’ai cru tout l’inverse pendant longtemps que j’ai compris qu’on pouvait aussi réussir sans passer par toutes ses épreuves. Je me suis rendu compte à quel point on était conditionné par tous les films, les livres, tout ce qu’on voit, où finalement il y a toujours le même schéma. Notre héros rencontre toujours le même scénario, c’est-à-dire qu’il a des épreuves à affronter et après il est heureux. Comme si une histoire ne pouvait pas être intéressante si ça ne passe pas par des épreuves. Et moi, je jouais vraiment le jeu, c’est-à-dire que plus j’avais d’épreuves, plus je me disais « waouh je mérite d’être heureuse ». En fait j’ai découvert que le bonheur, ce n’était pas quelque chose qui se méritait. On y avait tous droit, on pouvait passer par d’autres chemins que la souffrance.

 

Jérémy : Comment tu as découvert ça ? Tu vois je me dis que ça me semble logique quand tu le dis, c’est quelque chose que j’essaye d’expérimenter aussi mais quelqu’un qui lit ça et qui est plutôt dans ces schémas de souffrance etc., quel peut être le déclic d’après toi ?

Camille : Je vais te raconter mon histoire très personnelle. J’ai un tatouage sur la jambe, c’est une boxeuse et qui dit « je me suis faite toute seule ». Un jour quelqu’un me dit, pourquoi tu as ce tatouage ? Je lui dis, parce que j’ai galéré, j’ai élevé mes filles toute seule, j’ai eu plusieurs faillites donc je me suis faite toute seule. Et puis j’ai commencé à réfléchir pourquoi j’ai tant besoin de revendiquer que j’ai galéré dans ma vie. Pourquoi je me raconte toujours par mes guerres, au lieu de me raconter par mes chances et mes réussites. En fait à chaque fois que je me félicite d’avoir surmonter des épreuves, c’est comme si j’en demandais d’autres à la vie. Parce que j’avais la croyance que plus j’allais galérer et plus j’allais être heureuse.

 

Jérémy : Du coup, c’est une mission que tu t’es donnée aujourd’hui de propager tout l’inverse justement ?

Camille : Je ne me suis pas donnée une mission. C’est ma vision des choses, elle peut évoluer mais je veux d’abord expérimenter les choses pour moi. Me donner la mission d’aider les autres, c’est pas que je trouve ça prétention mais ce n’est pas mon but. Mon but c’est au plus je vais aller bien et m’épanouir, au plus ça va inspirer les autres.

En ce moment il y a plein d’entreprises qui me demandent d’intervenir pour rebooster leurs équipes. Je me dis, elles me contactent aujourd’hui parce que moi-même j’ai réussi et donc ça les inspire.

 

Jérémy : Je comprends ! Tu disais justement qu’il y avait ce truc de passer par toi, d’avoir ce chemin d’expérimentation. J’ai l’impression que beaucoup de personnes ne s’autorisent pas à penser différemment ou à changer leurs croyances. Comment tu arrives à ce processus de pouvoir changer d’avis et de passer à autre chose ?

Camille : J’ai une phrase qui m’a beaucoup aidé c’est « si c’était faux ». C’est-à-dire que j’ai d’abord commencé avec les croyances des autres. En regardant des conférences par exemple, j’écoutais le conférencier et je me disais « et si c’était faux ce qu’il dit ? ». J’ai commencé à avoir un œil critique envers les autres, ce qui par la suite m’a permis d’avoir cet œil critique envers moi. Et si c’était faux ce que je pensais et si c’était vrai.

Ça a d’abord commencé en observant l’autre et ça m’a ensuite permis de m’observer moi-même.

 

Jérémy : Comment fais-tu la part des choses entre si c’était faux et si c’était vrai ? C’est un choix malgré tout ?

Camille : Voila ça reste un choix. C’est qu’est-ce que j’ai envie de croire ? Est-ce que j’ai envie de croire que la vie n’est que souffrances et difficultés ou est-ce que j’ai envie de croire que la vie peut être facilité. Qu’est-ce qui va me rendre la plus heureuse de croire ?

C’est comme en hypnose lorsque l’on aide les personnes à travailler sur leur enfance. Je te donne un exemple d’une personne adoptée, elle ne retrouvera jamais ses parents. Qu’est-ce qu’il vaut mieux qu’elle croit ? Qu’elle a été abandonnée parce qu’elle ne valait rien ? Parce que personne ne l’aimait ? Ou qu’elle se raconte qu’elle était tellement précieuse que sa maman génitrice n’a pas pu l’éduquer et a voulu mieux pour elle. Ça va lui faire plus de bien d’écouter cette version là même si on ne saura jamais la vérité. Ce qui compte c’est ce qu’on se raconte à soit même.

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Jérémy : Je bois tes paroles ! Ça me parle vraiment. Récemment tu as lancé un compte Insta pour les enfants. Avec ma compagne, on l’utilise tout le temps ! Je trouve que c’est très pertinent parce que c’est dès l’enfance qu’on commence à se raconter des histoires, avec les dessins animés etc.

Dans les personnes qui me suivent il y a beaucoup de parents qui peuvent avoir un dilemme entre la difficulté qu’ils peuvent avoir dans leur quotidien, dans leur entreprise et l’envie d’avoir un message plus bienveillant et bénéfique avec leurs enfants. Qu’est-ce que tu leur conseillerais de mettre en place ?

Camille : Si c’est par rapport à quoi expliquer à l’enfant, je suis pour l’honnêteté. Par exemple si un enfant te demande c’est quoi la mort, pour moi il faut être honnête. En fait, mon chéri je n’en sais rien, je suis vivante, la mort je ne l’ai jamais expérimentée. On peut s’imaginer mais je ne sais pas. Et c’est pareil pour tous les domaines de la vie. Si on a une entreprise et qu’on connait une période moins facile qu’une autre, c’est d’être honnête mais sans inquiéter non plus l’enfant. Oui, en ce moment maman n’a pas beaucoup de travail mais on va trouver une solution. Mais surtout il y aura toujours du temps pour toi.

 

Jérémy : L’enfant a surtout besoin d’être rassuré finalement.

Camille : Oui il a besoin de sécurité, la nourriture, le toit sur la tête mais il a surtout besoin de savoir qu’il aura toujours sa place et que ses parents auront toujours du temps à lui consacrer.

 

Jérémy : Un parent qui vit des difficultés, qui n’est pas bien avec son conjoint etc., j’ai le sentiment que c’est déjà dur pour lui de voir les choses du bon côté. J’ai le sentiment que ça passe déjà par soi, d’être serein et à l’écoute de soi pour ensuite le transmettre à ses enfants. J’ai écouté pas mal de tes hypnoses sur ton site. Qu’est-ce que tu pourrais conseiller à quelqu’un qui n’est pas bien dans sa vie ?

Camille : Pendant longtemps je voyais vraiment du positif dans chaque chose, je me disais il y a une leçon à apprendre derrière. Mais en me disant ça je demandais d’autres leçons à la vie.

Donc je me suis dit faut que j’arrête de voir du positif là-dedans. Il faut que je me dise, c’est moi qui ai créé cette situation. Pourquoi j’ai créé ce contrôle fiscal par exemple ? Tiens, c’était ma plus grande peur et en même tems ma plus grande envie. Je voulais que quelqu’un me confirme que j’avais fait aucune erreur. J’essaye d’analyser ce qui se passe. Quelle est ma plus grande peur derrière ce qui vient de se passer et quelle est ma plus grande envie ?

Ce qui nous arrive, répond juste à nos pensées.

Interview Camille Griselin -  Choisir le bonheur en tant qu'entrepreneur

Jérémy : Tu arrives à le faire toute seule ?

Camille : Oui, alors ce n’est pas forcément immédiat. Le dernier exemple en date, ma comptable me dit « tu as fait une erreur, tu vas avoir une très grosse somme d’argent à payer mais on ne sait pas combien ». Je me dis ok, premier choc. Et la seconde réaction c’est que je trouve toujours une solution donc là aussi. On s’en fout de combien je dois payer, je trouverais. Pour contrebalancer ça je me suis achetée des billets d’avion en 1ère classe pour le bout du monde ! Comme si je montrais à la vie que j’ai confiance. Finalement il y a eu la COVID et je n’ai pas pu partir mais symboliquement j’ai mis une action en place pour contrecarrer ma 1ère réaction.

 

Jérémy : Tu as créé le groupe SAJECE. Tu proposes des formations pour les hypnothérapeutes et pas que. Est-ce que cette philosophie de vie a eu un impact dans le développement de ton entreprise ?

Camille : La philosophie de vie qu’on propose en accompagnent, c’est toujours de rendre les clés de la vie à la personne. Donc lorsqu’une personne vient nous voir en séance, ça sera toujours une séance unique, ça ne veut pas dire qu’on ne la reverra pas mais on va mettre toutes les chances de notre côté pour que ça fonctionne à la 1ère séance. Parce qu’on ne veut pas créer de dépendances. Notre but c’est vraiment de déverrouiller quelque chose pour qu’après la personne soit libre d’avancer. C’est vraiment montrer à la personne qu’elle est créatrice de tout ce qui lui arrive et que peu importe l’enfance qu’elle a eu, ce qui compte c’est ce qu’elle décide aujourd’hui.

 

Jérémy : C’est beau ! Du coup, ça t’a aidé dans ton entreprise ? En off on parlait de la crise qu’on pouvait voir comme une difficulté alors que toi tu as expérimenté tout l’inverse. Tu as développé, tu embauches… Le fait de penser différemment ça a eu un vrai impact sur ton entreprise ?

Camille : Oui et si on reparle de la crise sanitaire, 1er confinement on est restés dans l’attente. On a arrêté toutes les formations, on a tout stoppé. 2ème confinement, on s’est dit hors de question qu’on subisse ! On va mettre quelque chose on place et donc on a développé la formation à distance alors qu’à la base on était contre. J’avais déjà eu une expérience qui n’avait pas été terrible, il manquait de pratique et tout ça. J’ai dit non, on va trouver une solution, les gens vont réussir à avoir de la pratique, ça va rester un humain. Finalement on a développé à l’international et on a triplé notre chiffre d’affaires. Quoi qu’il arrive au lieu de s’accrocher au passé, on ferait mieux de se laisser emporter avec le courant !

Aujourd’hui il faut vivre avec son temps, on travaille beaucoup avec internet, faut l’accepter. Je pense que les entreprises qui ont bien réussi, c’est celles qui ont osé se réinventer et qui ne se sont pas cramponnées au passé. Ça vaut dans tous les domaines de la vie, faut accepter le mouvement de la vie.

 

Jérémy : Comment arrives-tu à l’accepter ?

Camille : Parce que je me suis prouvée à multiples reprises, qu’en l’acceptant j’avais du bien meilleur derrière, plutôt que m’accrocher à la vieille situation.

 

Jérémy : C’est par l’expérience quoi !

Camille : Comme je te dis, les formations à distance, je ne voulais pas du tout et maintenant j’adore.

 

Jérémy : J’ai l’impression que beaucoup de personnes comme ils sont à l’aise avec ce qu’ils connaissent, ils ont peur d’aller vers l’inconnu alors que je pense que justement il faut toujours être en évolution.

Camille : On est vraiment fait pour évoluer. Depuis quelques temps je mets en lumière la notion que beaucoup de gens ont qui est l’amélioration. Ils veulent s’améliorer, ce qui veut dire que la version qu’ils ont d’eux n’est pas au top. On ne peut pas s’améliorer pleinement si on est dans le but de s’améliorer. Mon entreprise je ne cherche pas à l’améliorer, elle est déjà géniale mais je cherche à déployer ses branches.

C’est différent, ce n’est pas une notion de meilleur. Pareil quand j’entends « faut trouver le meilleur en soi », mais en fait tout est bon en moi.

 

Interview inspirante sur le bonheur

àJérémy : Je me souviens d’un post où tu parlais justement de meilleure version de soi même et justement on a déjà tout, on est déjà la meilleure version de soi-même.

Camille : Pareil avec le véritable soi. Quand je vois ça dans le développement personnel, les gens qui cherchent à être le véritable eux, ils le sont déjà, avec les programmes qu’ils ont depuis des années. Ils vont peut-être évoluer mais ce n’est pas des imposteurs. Je trouve ça horrible de dire qu’on n’est pas le vrai soi. Donc évoluer oui, s’améliorer par contre je l’ai retiré de mon vocabulaire.

 

Jérémy : Ça t’arrive souvent justement de retirer des mots et de te dire ça je ne veux plus le dire ?

Camille : Le dictionnaire diminue de jour en jour.

 

Jérémy : J’aimerais bien qu’on parle de l’équilibre pro/perso et comment tu gères ça dans ton quotidien. Tu as plusieurs enfants. Comment tu arrives à gérer les frustrations qu’il peut y avoir. De te dire que tu veux développer ce projet puis finalement ce n’est pas le moment. Et accepter qu’au quotidien on ai envie de passer du temps avec ses enfants.

Comment tu as réussi à passer ça avant et maintenant avec cette nouvelle conscience ?

Camille : Aujourd’hui je triche parce que j’ai embauché toute ma famille ! Il y a toute la famille dans l’entreprise donc j’ai réglé le problème en fait. Mais c’est vrai que j’ai commencé lorsque mes filles étaient petites et je ne pensais pas que j’allais avoir une telle réussite et autant de clients à qui je ne saurais pas dire non. Donc j’ai vécu une sorte de burn out, débordée par les clients. Je les recevais à domicile, ça me permettait de voir mes filles entre deux clients mais c’était succinct. J’ai lu le livre la semaine de 4 heures de Timothy Ferriss et là j’ai eu une révélation. Je me suis dit c’est ça ! Je passe trop de temps à faire des séances individuelles alors que finalement c’est celles qui me rapportent le moins. Et ce qui me rapportait le plus, c’était de faire des formations et ça me prend moins de temps. Bingo ! J’ai tout inversé la vapeur et je me suis autorisée à avoir du temps pour moi et à ne plus prendre de séances en individuelle.

 

Jérémy : J’imagine que ça été un bouleversement de faire ce choix. Ça s’est fait rapidement ?

Camille : Ça s’est fait en plusieurs étapes parce qu’il y avait quand même mon côté sauveuse qui voulait encore dire oui à tous les clients. Petit à petit j’ai fini par dire non et j’ai aussi beaucoup appris à déléguer. J’ai fait un post récemment par rapport au rôle de patron parce qu’aujourd’hui j’ai plusieurs employés et j’ai appris à déléguer. Et déléguer c’est reconnaitre qu’on ne peut pas tout faire tout seul. J’ai délégué ce qui « n’était pas mon truc à moi ». Je perdais trop de temps, que ce soit l’informatique, le juridique, la compta. Donc je préfère déléguer à des personnes qui aiment ça et faire de mon côté ce que j’aime. Et je me suis beaucoup inspiré de la Thaïlande où ils font dans la journée le boulot qu’ils ont à faire dans la journée et ensuite ils ne font plus rien. C’est-à-dire que ce n’est pas eux qui lavent leurs vêtements ou qui font à manger. Ils font travailler les autres ce qui fait qu’il n’y a quasiment pas de chômage.

 

Jérémy : Nous c’est plutôt le contraire. J’ai du temps, je m’ennuie, comment je peux rajouter une tâche, comment je peux en chier le plus possible pour dire voilà ma journée a été fatigante.

Camille : C’est ça. Et moi j’adore profiter de la vie. Je fais que ce que j’aime en fait.

 

Jérémy : Comment as-tu réussi personnellement à avancer sur ton chemin ? Tu parlais tout à l’heure du syndrome du sauveur, des choses comme ça. Comment as-tu réussi à dépasser tout ça ?

Camille : Ce qui m’aide au quotidien, c’est les posts que je fais sur Instagram, parce que chaque post est une réflexion. Peut-être que je ne réfléchirais pas autant si je n’avais pas des posts à faire. Je suis tout le temps en train de regarder des conférences, d’observer les autres et moi-même, d’avoir des réflexions sur la vie. J’adore la philosophie et je pense que les posts m’aident à avoir pas mal de déclics. Je poste sur Instagram ce que je pourrais penser dans ma tête pour me permettre de m’observer.

Jérémy : Est-ce qu’il y a des choses que tu aimerais aborder, qui te semblent important de partager ?

Camille : Je sais qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs qui te suivent. Il y a vraiment la notion de l’argent qui revient en croyance number 1. Si on pose la question aux français : est-ce que vous voulez avoir plus d’argent ? Tout le monde va dire oui. Par contre « qu’est-ce que vous pensez des riches ? », là c’est plus mitigé. Moi-même pendant le confinement, j’ai dit allez chez vos petits commerçants plutôt qu’Amazon. Je me suis dit qu’en fait j’étais en train de critiquer les grands groupes et que je ne serais jamais grande si je critique les grands. Ton entreprise ne grandira jamais si pour toi les grands sont forcément des enfoirés. Faut relativiser, peut-être qu’Amazon ne fait pas ce qu’il faut mais ça créé quand même emplois. Peut-être qu’ils ne paient pas leurs impôts en France mais est-ce que moi-même je n’irai pas payer mes impôts autre part pour pouvoir créer plus d’emplois ?

Je me suis dit arrête de critiquer, si toi-même tu devenais un grand groupe, tu gèrerais avec ta bienveillance etc. Je me suis enlevée cette croyance sur les riches etc. car si on veut grandir et être riche, il faut se dire qu’on sera quelqu’un de bien.

 

Jérémy : J’ai souvent des personnes qui viennent vers moi, qui trouvent ça génial ce que je fais mais qui trouvent ça trop cher. Alors que moi j’ai fait des bonds immenses en investissant. J’ai l’exemple d’un coaching que j’ai payé à 16 000euros. C’est vraiment un coaching hyper cher. En fait c’était une preuve d’amour énorme que je me suis fait et derrière ça a débloqué tellement de situations et je les ai gagnés 10 fois ! Parfois il y a ce déclic de se dire allez j’y vais, je change de regard, de croyance ou je m’apporte de l’amour, et on le fait trop peu.

Camille : Tu vois tu as dit le mot c’est cher et ça je l’ai enlevé de mon dictionnaire. A chaque fois que tu dis « c’est cher » ou même « ce n’est pas cher », le fait d’utiliser ce terme-là, tu fais référence à l’argent et au fait que tu puisses en manquer. L’un des premiers trucs que je conseille aux gens quand ils font du coaching sur l’abondance, c’est d’oublier le mot cher et de ne plus prendre de décisions en fonction du prix mais en fonction de ce qui leur fait plaisir ! Tu verras qu’on ne dépense pas plus en prenant ce qui nous plait. Par exemple si c’est une fringue, on va beaucoup plus la porter. Si on y met le prix, elle sera peut-être de meilleure qualité. Donc on en fait pas plus de consommation, on fait de la meilleure consommation en fait.

 

Jérémy : Tu as fait un post sur un pull en disant ce pull tu l’as acheté quand tu n’étais pas bien dans ta vie. Le fait de le garder c’est bon pour la planète mais il te renvoi à ce moment ou tu étais mal.

Camille : Chaque objet qu’on a chez nous, nous raconte une histoire, du bien être comme du mal être. Des fois on s’oblige à garder un cadeau qu’une personne nous a offert mais qu’on n’aime pas. Du coup le fait de le voir tous les jours on se dit qu’on n’a pas assez de charisme pour dire les choses aux gens. Je subis les goûts des autres.

 

Jérémy : Parfois quand je suis fatigué, avec mon fils de 2 ans, je me dis j’essaye toujours d’être un papa bienveillant, à l’écoute. Tu m’aides beaucoup parce que parfois quand il mange, il veut commencer par son yaourt et puis je le laisse faire. Je me dis pourquoi lui ancrer qu’il faut que ce soit dans tel ordre. Mais parfois, il ne veut rien manger etc. Qu’est-ce que tu dirais à ton enfant pour rester dans le positif, instaurer un dialogue, sans rentrer dans les punitions.

Camille : Personnellement je n’ai jamais forcé mes filles à finir leur assiette ou à rester si elles n’avaient pas faim. Je leur disais, j’aurais bien aimé que tu manges parce que je suis inquiète. Si jamais tu ne manges pas, j’ai peur que tu te réveilles cette nuit mais si c’est ok pour toi je te laisse faire. Si elles se réveillaient la nuit parce qu’elles avaient faim, le soir d’après elles allaient d’elles-mêmes manger plus. Mais sinon c’est qu’elles n’avaient plus faim. On s’oblige à manger alors qu’on mange beaucoup trop. Normalement on ne devrait pas faire autant de repas, surtout avec l’activité physique qu’on a.

 

Jérémy : Si des personnes veulent te suivre, où peuvent-elles aller ?

Camille : Le mieux c’est d’aller sur mon Instagram Camille Griselin. Ils peuvent aussi aller sur Youtube.

J’ai aussi un autre compte la brigade du positif, c’est des citations qui sont mises sur des sites soi-disant positifs et qui sont en fait bourrés de messages négatifs. En observant toutes ces fausses citations positives ça m’a entrainé à voir plus de positif dans la vie.

 

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Je t’embrasse fort et te dis à très vite pour un nouvel article. 🍻

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Jérémy

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